À propos de la perte du triple A par la France, le jeune Gérald de Nerveux nous a fait parvenir ce sonnet.
Je suis le p’tit nerveux, le bœuf – le dégradé,
Le prince d’Aquitaine à la raie dégarnie
Mon troisième A est mort, et ma muse obstinée
Porte les lunettes noires de Christian Estrosi.
Dans l’ennui du tonneau, toi qui m’a consolé,
Rends-moi le A magique et le Berlusconi,
L’ardeur qui plaisait tant à la foule enivrée
Et la paille, et le grain, quand Jaurès je rallie.
Suis-je Atour ou Paraître ? Morano ou Besson ?
Mon front est rouge encore du baiser de Marine ;
J’ai voulu affoler en lançant la sirène…
Et je suis comme un con dégradé par Albion ;
Maudissant tour à tour agences et marchés
Les soupirs d’Angela et les cris des banquiers.