Archive for the ‘Chroniques de la Cour et du Palais’ Category

Les prémisces d’un commencement.

samedi, avril 7th, 2012

Où l’on découvre les magnificences et l’équipage de la Maharanée du Hamsterisatan.

Ce qui fut dit fut fait.

Ainsi que les plénipotentiaires en avaient délibéré, il faut convenu que la Maharanée du Hamsterisatan serait reçue en visite officielle par Sa Roseur Épanouie, vénérée souveraine des marches du Sud. Il en était ainsi résulté par la survenue d’une circonstance inopinée qui avait interdit la séjour de la Maharanée en la province Aquitaine, où elle avait été requise à la demande pressante de Sieur Gascogne de la Sombre Lune et son acolyte, le Juge Ed du Magret, qui l’avaient humblement priée de venir arbitrer une vilaine querelle à propos d’oignons et d’échalotes qui menaçait de tourner au conflit armé.

Or donc, ainsi détournée de sa route par l’intervention de quelque divinité facétieuse, la Maharanée se mit en route pour le lointain royaume d’Aquapastis, qui vivait alors des jours heureux sous la férule de Sa Roseur immanente Cécil première.

Ce fut le quatrième jour du mois d’avril de l’an de grâce 2012 que, menant grand train, l’équipage de la Maharanée du Hamsterisatn entra en la bonne ville d’Aix-en-Provence, où elle fut reçue en grande pompe par la souveraine des lieux qui avait tenu à venir l’accueillir.

La Maharanée avait fait les choses avec magnificence. Sous les ors et les draperies de son équipage, elle reposait alanguie sur un lit de damas aux armes du 8° RPIMA, dont elle était la marraine et dont les parements et coussins étaient brodés de la célèbre devise  “Snoc Xua Trom”. La précédant pour éloigner la foule des badauds, ses licteurs portaient fièrement les faisceaux surmontés des armes de la maison Royale du Hamsterisatan, Parti  en 1  de gueules à neuf œufs sur le plat d’or, posés 3, 3, 3  ; et en 2  d’hermine qui est de Bretagne ; surmonté de la couronne royale du Hamsterisatan reposant sur le bandeau où s’étalait la fière devise “Un bisou, une tape sur les fesses, et au lit”.

Se faisant moult révérences, politesses et embrassades, les deux souveraines prirent place dans le carrosse royal et, saluant gracieusement la foule de la main, s’éloignèrent sous les vivats. On raconte à ce propos que Sa Roseur Sans Pareille, se penchant à l’oreille de la Maharanée, lui susurra en confidence “Fais-y pas attention, ils sont un peu fadolis dans le quartier. Si t’as besoin de te décontracter le sensoriel, je te ferai venir des chip-en-dales. C’est pas qu’ils soient mieux équipés du ciboulot, mais au moins ya du calibre sérieux, et comme ils font les trois-huit, t’as pas le temps de refroidir. Et sinon, c’est sympa d’être à l’heure, mais moi j’ai la dalle, on va grailler chez l’habitant, ça te dit ?”

Et c’est ainsi que devisant avec charme et esprit, les deux souveraines prirent la route de la marée. Mais ceci est une autre histoire.

0