En ce 22 octobre 2010, l’actualité regarde vers les USA qui regardent la France.
Une étude de BVA tendrait à démontrer que, contrairement aux espoirs gouvernementaux, le soutien au mouvement social ne faiblit pas et tendrait même à se renforcer. Celui-ci reçoit d’ailleurs un renfort de poids dans la personne de Bruce Willis qui apprécie « l’engagement émotionnel de Français » et regrette que la politique américaine soit devenue trop aseptisée. Une déclaration un peu surprenante de la part d’un acteur connu pour ses positions pro-républicains, mais aussi pour ses rôles de héros sauveur des valeurs de l’Amérique.
On peut se demander d’ailleurs pourquoi la maison blanche n’a pas fait appel à lui pour retrouver les codes nucléaires américains quand elle les a perdus dans la nature pendant 4 mois.
Il n’en reste pas moins que, si l’Amérique reste le seul pays où on peut se faire dédicacer son chien par une candidate, la France reste elle le seule pays où après la pantalonnade de l’EPAD, on peut se voir renouveler la confiance des militants à 82 %.
Pendant ce temps, le Monde annonce que le Procureur de la République Philippe Courroye aurait demandé à se faire communiquer les factures détaillées de téléphone de deux journalistes afin de tenter de faire tomber sa collègue Isabelle Prévost-Desprez. L’épluchage des relevés des communications téléphoniques des journalistes semble donc être devenu un sport national. C’est à se demander si la loi 2010-1 du 4 janvier 2010 relative à la protection du secret des sources des journalistes n’est pas un simple cache-misère destiné à éviter la condamnation de la France, qui a déjà perdu 33 places au classement depuis la création du classement mondial de la liberté de la presse.